6 questions fréquentes sur les maisons écologiques

maisons écologiques

Publié le : 23 juin 20227 mins de lecture

69,9 millions de CO2 ont été rejetés par les secteurs tertiaire et résidentiel en France en 2020 derrière les transports, l’agriculture et l’industrie manufacturière. Dans ce sens, les maisons doivent notamment chercher à se réinventer pour réduire leurs impacts sur la planète : on parle alors de maison écologique. Voici six réponses à vos questions sur les maisons écologiques.

1. Qu’est-ce qu’une maison écologique ?

Les rejets de GES et de CO2 impactent l’équilibre de notre planète. Les secteurs tertiaire et résidentiel y contribuent fortement. Alors, les maisons du futur (et du présent) doivent réduire leurs impacts sur la Nature en devenant des maisons écologiques. De la toiture végétalisée en passant par des pompes à chaleur ou des panneaux solaires, il existe divers vecteurs pour bâtir une maison écologique. Ces maisons écologiques sont des maisons qui ont des impacts énergétiques et écologiques réduits. Il s’agit de réconcilier l’habitat avec la Nature pour que notre confort ne soit pas au détriment de notre environnement. Bien qu’il existe plusieurs types de maisons écologiques, toutes rejoignent cette même ligne directrice : le respect de l’environnement.

À parcourir aussi : 5 raisons d'opter pour une Tiny house

2. Existe-t-il plusieurs types de maisons écologiques ?

Comme dit précédemment, il existe en effet diverses maisons écologiques et procédés d’écoconstruction. Tout d’abord, il y a la notion de maison BBC : bâtiment basse consommation. C’est l’une des démarches les plus courantes en apportant une réduction de l’impact par les postes énergétiques et de consommation : chauffage, climatisation, ventilation, ECS et éclairage. Entre 40 et 65 KWh/m2/an constitue le seuil de consommation pour être considéré comme un BBC. Dans une logique proche, il y a la maison positive ou BEPOS qui a pour raison d’être de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme pour un bilan énergétique positif.

Ensuite, des concepts de maisons écologiques agissent sur d’autres vecteurs d’impacts sur l’environnement. Il y a le bioclimatisme et les maisons bioclimatiques comme approche globale de « meilleur compromis entre climat et habitant tout en tirant parti de l’environnement et du contexte dans lequel le bâti est implanté. » Une maison bioclimatique cherche donc à tirer parti de son environnement pour vivre en harmonie avec celui-ci. Dans ce sens, il va s’agir de jouer sur l’orientation du bâti avec de pièces de vie côté sud, sur la plantation d’arbres feuillus au sud, sur l’ajout d’une toiture végétale avec www.ecovegetal.com ou encore de profiter des apports internes d’énergie. Il y a aussi la maison entièrement recyclée ou maison container. Il s’agit d’habitats qui sont entièrement construits avec des matériaux recyclés et recyclables.

Enfin, il y a un pilier des maisons écologiques : la maison passive. Très répandues en Allemagne ou dans le Nord de l’Europe, ces maisons consomment très peu d’énergie en profitant d’une isolation renforcée, des apports naturels de chaleur et le plus souvent d’une VMC double flux qui joue le rôle de régulateur thermique au sein du bâtiment.

Pour plus d'informations : 5 conseils concrets pour adopter la stratégie énergétique adaptée à votre entreprise

3. Une maison écologique : un surplus en coût ?

Bien évidemment, le prix va fortement varier en fonction de quel type de maison écologique et de quels matériaux sont choisis. Sachez tout de même que le bois, un toit vert, le chanvre ou encore la paille sont des matériaux privilégiés pour construire une vraie maison écologique. En privilégiant ces matériaux et une étude cohérente de votre structure de bâti, le coût sera bien évidemment un peu plus élevé qu’une maison classique. En revanche, sachez que la construction d’une maison écologique bardée de labels est un plus en cas de future revente et qu’elle permet aussi de disposer d’aides financières à la construction.

4. Vers qui se tourner pour construire une maison écologique ?

Sauf si vous êtes du domaine, il va de soi que se tourner vers un professionnel est requis. Pour être sûr de partir sur un projet écologique et qui vous ressemble, portez un regard sur les labels et sur les retours client du professionnel. Si le professionnel garantit des maisons labellisées Vade Retro HQE, Effinergie, BBCA, BEPOS, maison passive ou vous propose une végétalisation des toitures, il s’agit du bon choix.

5. Est-il possible de rendre sa maison écologique ?

Afin de disposer d’une maison écologique, deux voies existent. D’un côté, vous pouvez opter pour le neuf par la construction de la maison avec des systèmes énergétiques performants ou une limitation des pertes. De l’autre, vous pouvez toujours rendre votre maison actuelle un peu plus écologique. Il s’agit de modifier tous les postes à impact pour se diriger vers un respect de l’environnement : matériau choisi, réduction des dépenses énergétiques par les postes énergétiques et l’isolation, de la consommation en eau, en énergie, etc. Il est possible de changer vos postes énergétiques en optant pour des sources plus respectueuses de l’environnement. Vous pouvez aussi améliorer votre isolation en optant pour des produits respectueux de l’environnement et qui permettent de minimiser vos pertes énergétiques et donc de ne pas surconsommer.

6. Pourquoi opter pour une maison écologique ?

Une maison écologique permet de réduire l’impact du secteur sur l’environnement. Il s’agit de l’argument numéro 1 : le respect de l’environnement et donc la réduction de l’impact sur notre planète. Cette démarche est autant globale que personnelle. Il s’agit d’un engagement fort respectueux et gratifiant. Au-delà des petits efforts au quotidien comme trier ses déchets ou consommer moins d’eau, s’engager dans un projet de maison écologique est une démarche écoresponsable et respectueuse de l’environnement des plus poussées.

D’autre part, comme un effet boule de neige, la réduction de l’impact environnemental va de pair avec la réduction de l’impact sur votre porte-monnaie. Étant donné que la consommation énergétique a un impact sur la planète et financièrement, sa réduction vient tant diminuer l’impact sur l’environnement que permettre de réaliser des économies.

Plan du site