Comment se forme le cerveau ?

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Le cerveau en lui-même est un organe intéressant par bien des aspects. Sa formation n’est pas en reste face à cela. En effet, cette dernière est d’autant plus complexe et fascinante que son propre fonctionnement. Immergez-vous dans l’univers cérébral en poursuivant votre lecture.

Quelques lignes sur le cerveau

Le cerveau se présente comme étant le chef d’orchestre de tout l’organisme. Il s’agit du centre du système nerveux assurant plusieurs fonctions en même temps. En effet, le cerveau est le nid des émotions, de la cognition et de la mémoire. Il assure également l’intégration des informations ainsi que le contrôle des fonctions motrices. Formé par deux hémisphères cérébraux droit et gauche, il est l’organe le mieux protégé et pèse environ 1.3 kg. Le cerveau est muni de trois enveloppes protectrices dénommées « méninges ». L’apport des nutriments au cerveau par l’intermédiaire du sang fait du cerveau un organe richement vascularisé et les hémisphères qui le composent sont respectivement constitués du lobe frontal, pariétal, occipital et temporal.

La formation du cerveau : un « Big Bang » cérébral ?

La formation du cerveau est identique au phénomène de « Big Bang », connu comme étant la genèse de l’univers. En effet, elle est représentée par la formation et la connexion de cent milliards de neurones, un chiffre qui concoure facilement le nombre d’étoiles situées dans la Voie lactée. Cette prolifération de cellules nerveuses continue et s’élève à deux cent mille cellules nerveuses formées par minute.

La naissance du cerveau se déroule 16 jours à peine après la fécondation. La transformation de certaines cellules en neurones moteurs est assurée par le « Sonic Hedge Hog » qui est un gène faisant référence à un personnage de jeu vidéo. Au cours de son développement, la notochorde ou ligne nerveuse évoluera en tube neural. Ce phénomène survient un mois à la suite de la fécondation.  Enfin, la formation du cerveau à proprement parler est marquée par un gonflement au niveau de l’extrémité du tube neural.

Une accélération de la prolifération des cellules nerveuses survient alors. En effet, entre 3 et 5 mois de la vie fœtale, on observe la formation de plus de trois mille neurones par seconde. Toutes les cellules-souches qui se trouveront éjectées de la couche cellulaire subiront une division et la progéniture engendrée se spécialisera en cellules nerveuse, mais ne subira plus de division. Il s’agit d’un cycle se produisant en moyenne 20 fois et représentant le « Big Bang cérébral ». Aucune naissance de cellules neuronales post-partum ne se déroule autre part qu’au niveau du cervelet ou des zones spécifiques situées dans le cortex cérébral.

Les maladies cérébrales ou neurologiques

Les maladies qui atteignent le cerveau ou le système nerveux sont désignées sous le nom de maladies « cérébrales » ou « neurologiques ». Nombreuses, elles se manifestent toutes d’une manière différente. Les maladies qui vous sont présentées ci-dessous sont les plus souvent relevées.

Dans le cadre des maladies neurologiques, on observe l’accident vasculaire cérébral ou AVC qui fait partie des maladies les plus mises en avant et survient lorsqu’un vaisseau sanguin cérébral est obstrué. Cette obstruction engendre une privation d’oxygène et peut être fatale. Plus le traitement sera retardé, plus les répercussions seront importantes. De son côté, l’épilepsie se manifeste par des crises imprévisibles dont la durée est généralement courte. De par la répétition des crises, il convient de parler d’épilepsies au pluriel. Pour les maladies touchant la motricité humaine, la maladie de Charcot ou la sclérose latérale amyotrophique est sûrement l’une des plus complexes. Elle touche, en effet, de manière sélective, les systèmes moteurs, ce qui engendre des difficultés, voire la perte au niveau de la motricité par la mort des motoneurones. Cette maladie reste à ce jour, incurable.

Pour les maladies neurodégénératives, on recense la chorée de Huntington qui entraîne une altération importante, voire sévère des aptitudes physiques et intellectuelles. Le sujet atteint de cette maladie deviendra peu à peu dépendant dans la réalisation les tâches de la vie quotidienne. Vient ensuite la maladie connue pour atteindre, en grande partie, les personnes âgées : la maladie d’Alzheimer. Cette dernière touche principalement la mémoire et le langage. La dégénérescence fronto-temporale figure également parmi les maladies neurodégénératives qui est apparentée à la précédente. La différence réside sur le fait qu’elle touche principalement le lobe frontal et temporal tandis que la maladie d’Alzheimer touche presque la totalité du cerveau. Quant à la maladie de Parkinson, elle désigne une affection dégénérative du système nerveux central résultant de la mort lente et progressive des neurones cérébraux.

Toute maladie psychiatrique et tout trouble du comportement rejoignent également le rang des maladies qui touchent le cerveau. Bien que la liste ne soit pas exhaustive, elle rassemble une grande partie des maladies cérébrales ou neurologiques souvent rencontrées

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